N°30 – Juin 2012 – Efficacité énergétique et économique : Objectifs 2020 – 2050

Efficacité énergétique et économique

La Cofhuat s’est penchée à plusieurs reprises au cours des dernières années sur le sujet. Elle a notamment rendu compte des avancées apportées par les textes Grenelle1 et Grenelle 2.

Le contexte a évolué depuis. La crise économique et financière qui s’est propagée dans l’ensemble du monde, semble avoir, dans l’esprit du public, un peu modifié les priorités. Les craintes qui se sont exprimées dans le domaine de l’emploi ont un peu éclipsé les sujets relatifs à l’énergie, la catastrophe du Japon a mis le projecteur sur les questions de sécurité nucléaire.

Le numéro de la Cofhuat consacré à l’énergie entend contribuer à rétablir l’équilibre entre toutes ces préoccupations.

La crise actuelle, bien loin de remettre en cause les efforts à réaliser pour économiser l’énergie et pour donner toute sa portée à la notion d’efficacité énergétique, leur apporte une nouvelle justification. Les économies réalisées dans le domaine de l’énergie jouent un rôle positif dans le domaine économique en favorisant notamment un meilleur équilibre de notre balance extérieure, les techniques et les pratiques nouvelles qui doivent être progressivement mises en œuvre favorisent le progrès et soutiennent la croissance.

Au cours des trois dernières années, les rapports du Conseil Mondial de l’Energie ont à ce sujet, rappelé les lignes de conduite qu’il convient de respecter :

Rien ne peut se faire en la matière sans une implication forte des gouvernements. Dans tous les pays du monde, une réflexion a été conduite depuis les engagements du sommet de Kyoto pour fixer un cadre juridique et dégager des moyens financiers pour l’investissement qui ne se seraient pas spontanément mobilisés s’ils avaient reposé sur la seule initiative privée.

Mais cela ne suffit pas. Un mode de gouvernance rénové doit se construire entre tous les acteurs. Les gouvernants ne peuvent obtenir des résultats que si les personnes de droit privé, entreprises comme particuliers, se mobilisent à leur côté. Pour assurer chez eux une prise de risque suffisante il faut leur assurer le maximum de sécurité, cela passe par une législation stable pendant une durée de temps suffisante, des engagements financiers des pouvoirs publics qui combinent court, moyen et long terme, cela passe aussi par une volonté d’assurer les bases d’un dialogue renforcé entre toutes les parties prenantes.

Au cours des années récentes, la France a construit un cadre juridique et financier qui répond bien à ces préoccupations. Cela a permis à de nombreux acteurs, les uns de modifier leur politique d’investissement pour favoriser dans le bâti ou les espaces dont ils ont la charge une meilleure efficacité énergétique, les autres pour approfondir la recherche tant dans le domaine des matériaux comme dans celui des automatismes afin de proposer sur le marché des produits ou des services qui fassent franchir une nouvelle étape sur la route du facteur 4.

Nous leur donnons la parole et nous apportons aussi des informations sur la place qu’occupe aujourd’hui la France dans ces débats. Notre pays n’est pas le seul à se poser ces questions, tous le font avec des techniques variées correspondant à leur situation spécifique mais les chiffres disponibles au niveau mondial montrent que nous figurons parmi les pays qui ont des messages à délivrer. Le nucléaire qui a été développé à la suite d’une décision gouvernementale des années 70, nous a donné une avance. L’accent est désormais mis sur la manière de garantir sa sécurité et sur les compléments possibles et souhaitables par le développement des énergies renouvelables. Cette diversification de l’offre doit se combiner avec une meilleure maîtrise de la demande et c’est tout l’enjeu de la politique d’efficacité énergétique. Les membres de la Cofhuat en sont tous parfaitement convaincus. Les exemples d’actions exposés dans ce numéro ont pour objet de diffuser en ces matières les bonnes pratiques.

Parution :
Extrait :

EDITORIAL

François LEBLOND, préfet, président de la COFHUAT

 

TRIBUNE Pierre DELAPORTE président d’Honneur d’EDF
L’apport du Conseil Mondial de l’Energie

NOUVELLES PRATIQUES

  • Présentation des différentes normes et labels BBC, HQE, …

Encadré « dialogue sur une méthodologie à l’usage non spécialiste

 

  • Quelques résultats du programme HOMES

 

  • Ville de futur : mixité des fonctions et efficacité énergétique

 

LOGEMENTS

  • La performance énergétique : une stratégie à 2020
  • Les pathologies liées à l'isolation dans les bâtiments existants

 

INFRASTRUCTURES

LIRE LA SUITE
    • Interview : Eclairage des villes : Association française de l’Eclairage,( Michel FRANCONY, Pdt)
    • Energie connectées dans les territoires, Smart Green
  • La gare des électrons

 

 

BONNE GOUVERNANCE

  • Les territoires d’innovation : Les politiques rochelaises en matière d’efficacité énergétique
  • Contrat de partenariat de performance énergétique,       100 écoles de Paris,
  • Pilotage d’équipements énergétiques,
  • Une ville de nouvelle mesure
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N°31 – Février 2013 – Les Challenges d’une mobilité durable en Ile-de-France

Couverture dunuméro 31 du "Courrier de la COFHUAT"
Éditions :PDF (Anglais)
Editorial

Comme nous l’avons dit dans le numéro de notre revue que nous avons publié sur le Grand Paris, il est important aujourd’hui de construire de nouvelles lignes de chemin de fer pour répondre à l’évolution des besoins des populations et conforter le rôle de la capitale comme «  ville monde ». Le réseau qui a été décidé d’un commun accord entre l’Etat et la Région apportera en quelques années des changements essentiels à cet égard.

Mais comme l’ont bien montré les réunions du débat public organisées dans la grande couronne parisienne, les populations qui s’y trouvent, tout en saluant l’effort proposé, ne pensent pas que cette nouvelle infrastructure répondra suffisamment à leurs besoins, le transport par route, le plus souvent en automobile, restera indispensable dans les parties les plus éloignées de l’Ile de France et les bouchons risquent de continuer à s’aggraver, ce qui va à l’encontre des objectifs affichés

L’Association Professionnelle Autoroutes et Ouvrages Routiers, membre de la Cofhuat, initie depuis de longues années des études  relatives à la circulation routière, son expérience peut être mise à profit. Les sociétés qui la composent nous ont communiqué des propositions  à partir de réalisations dont elles ont connaissance tant en France qu’à l’étranger. Celles-ci ont trait en tout premier lieu au développement  de l’intermodalité : relations entre les liaisons routières et les pôles d’échanges du Grand Paris que sont les gares nouvelles non seulement à l’usage des voyageurs mais aussi du fret, elle traitent ensuite des moyens d’assurer une plus grande fluidité  de la Francilienne considérée comme la « colonne vertébrale » de la grande couronne, elles proposent la mise en place de règles de circulation facilitant le déplacement d’autocars express à créer en grand nombre, le développement de parkings de co-voiturage, tout cela sans création de coûteuses infrastructures de transport.

Les sociétés d’autoroutes présentes en région d’ Ile de France accepteraient de prendre en charge une partie nouvelle de réseau et mettraient en place des installations  qui faciliteraient, le cas échéant, l’usage de la technique du télépéage qu’elles maîtrisent parfaitement. Elles veilleraient à l’information en temps réel des conducteurs sur l’ensemble du réseau.

Nous avons fait connaître ces propositions à un certain nombre d’acteurs concernés et d’abord à des responsables élus de la grande couronne. Tous ont tous montré de l’intérêt pour le sujet. la Cofhuat estime ainsi qu’un utile débat est engagé et peut se poursuivre

Pour que les échanges soient suffisamment fructueux, nous avons offert à d’autres parties prenantes de participer au débat, ils l’ont fait et nous les en remerciant. Leur présence dans ce numéro renforcera la réflexion conduite par un groupe de travail que nous réunirons dès les premiers mois de 2013.

Parution :
Éditeurs :
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Extrait :
Sommaire

 

ENJEUX

 

LA MOBILITÉ ROUTIÈRE DURABLE ET LE GRAND PARIS

PIERRE COPPEY, PRÉSIDENT ASFA

LES ENJEUX DE LA MOBILITÉ EN GRANDE COURONNE FRANCILIENNE :

CONSTATS, COMPARAISONS INTERNATIONALES ET PROPOSITIONS

ANDRÉ BROTO, DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT COFIROUTE

 

RÉPONSES DES ACTEURS CONCERNÉS :

 

- DES ÉLUS

 

LES CLÉS DE LA MOBILITÉ EN SEINE-ET-MARNE

LA MOBILITÉ ROUTIÈRE DURABLE EN YVELINES

ET LE GRAND PARIS

SOLUTIONS ORIGINALES ET NOVATRICES

 

- DES PROFESSIONNELS

 

LIRE LA SUITE

L’INSTITUT VEDECOM UN NOUVEAU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ

POUR LA R&D SUR LA NOUVELLE MOBILITÉ ÉLECTRIQUE

LES PHÉNOMÈNES ÉMERGENTS DE MOBILITÉ URBAINE

SEINE AVAL, LABORATOIRE D’UN NOUVEAU PARADIGME

DE LA MOBILITÉ EN GRANDE COURONNE PARISIENNE

DU BITUME ET DU FER POUR GRAND PARIS

DES ROUTES DU GRAND PARIS

 

RÉFLEXIONS CONNEXES DES ACTEURS CONCERNÉS

 

QUELLES INFRASTRUCTURES POUR LES MOBILITÉS DU FUTUR ?

LE SYSTÈME AUTOMOBILE DANS LE JEU DES TRANSPORTS

PUBLICS PARISIEN

LES FORMES ÉMERGENTES DE MOBILITÉ

LOGISTIQUE URBAINE : POUR UNE POLITIQUE DE MOBILITÉ

DES MARCHANDISES

LA ROUTE OPTIMODALE, TOUT LE MONDE Y PENSE

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N°37 – Janvier 2016 – La relance du logement : Mythes et Réalités

La relance du logement : Mythes et Réalités

Relance Logement
Éditions :PDF - Le Courrier de la COFHUAT

Au cours des dernières années, un consensus s’est exprimé sur la nécessité d’accroître le rythme de la construction de logement. La Cofhuat, rassemblant en son sein la plupart des parties prenantes, est en mesure d’analyser les différentes raisons du retard, de donner une dimension géographique au sujet et de proposer quelques orientations.

Ce numéro est le produit de notre commission logement. Nous avons rassemblé des informations provenant de sources diverses : gouvernementales, universitaires, professionnelles, pour mieux croiser les sujets à traiter.

L’INSEE doit jouer un rôle essentiel dans la collecte des informations de base : la situation est très différente d’une région à l’autre. Le manque de logement concerne en priorité la Région Ile de France, un relatif équilibre se produit dans la plupart des  grandes métropoles,  les vacances dans les logements sociaux sont en revanche très importantes  dans d’assez nombreuses villes moyennes.

Le sujet ne peut être abordé seulement dans son aspect quantitatif, la qualité du bâti de l’après guerre est une question qui se pose partout. Les efforts de l’ANRU ont permis un renouvellement du patrimoine dans des zones où la tension  quantitative s’accompagne d’une forte dégradation de l’existant. Cette dégradation concerne aussi  les zones dites « détendues », elle doit faire l’objet d’une attention nouvelle de la part des pouvoirs publics. Les objectifs de la RT2012, notamment,  doivent être déclinés  partout.

Nous avons dans ce numéro donné la parole à ceux qui peuvent afficher, en toutes ces matières, de bonnes pratiques : promoteurs, praticiens de l’habitat social, responsables d’entreprises innovantes et naturellement élus locaux qui ont su mieux que d’autres répondre aux besoins.

Les financements existent mais les maîtres d’ouvrage doivent faire face à des freins de natures variées : insuffisante maîtrise du foncier, excès de normes, opposition des populations présentes aux perspectives d’une mixité sociale dont elles ont peur. C’est en traitant simultanément  de ces différents sujets, en valorisant les bonnes pratiques,  que nous connaîtrons une amélioration de  la situation.

Un sujet s’ajoute aujourd’hui, celui de la loi ALUR dans sa partie consacrée à l’urbanisme : la suppression des surfaces foncières minimum et des COS avait pour objet de concentrer l’effort de construction dans les centres des villes, ce qui était un objectif écologiquement louable. On constate malheureusement  aujourd’hui une dérive liée à son applicabilité trop générale. Des terrains qui ne sont ni dans les centres ni dans les zones rurales deviennent constructibles alors qu’ils ne l’étaient pas dans les POS. Cela ne résout en rien le manque de logements et constitue une atteinte à l’environnement. La Cofhuat entend faire des propositions à ce sujet.

Parution :
Genres :
Étiquettes :
Extrait :

La relance du logement : Mythes et Réalités

N°36 – Janvier 2015 – Risques naturels majeurs

Couverture d’ouvrage : N°36 - Janvier 2015 - Risques naturels majeurs
Éditions :PDF

(Extrait de l'éditorial)

Pourquoi ce numéro de note revue sur les risques naturels ?
La Cofhuat est née du besoin de reconstruire notre pays au lendemain de la guerre. Après les  destructions massives  que nous venions de vivre, il n'y avait pas de temps à perdre. Toutes les professions engagées dans l'acte de bâtir devaient conjuguer leurs efforts, la création de notre association, à cette époque, a eu pour objectif d'y contribuer. (...)

Parution :
Extrait :

Editorial, François Leblond

Vue générale des risques naturels en France

CONNAISSANCE DU RISQUE

Retrait gonflement des argiles

Le risque sismique

Les risques terrestres : glissements de terrains, effondrement, chute de blocs

Le risque agricole

PREVENTION

La prévention des risques naturels et hydrauliques en France

Etat des investissements de prévention du risque d'inondation

Le coût de la prévention et son financement

Forêt et prévention : incendies, risques en montagne, dunes et littoral

La législation du risque, son évolution

GESTION DES CRISES

Des réseaux de distribution exposés aux aléas climatiques

Prévention géographique

Les politiques de gestion des inondation en Europe

ROLE DES REASSUREURS

LIRE LA SUITE

Le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles en France : un édifice cohérent et solide

Rôle des réassureurs publics et privés dans la gestion des risques non soumis au régime Cat Nat

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N°35 – Juin 2014 – Valoriser les espaces souterrains des métropoles : En enjeu d’avenir

Couverture d’ouvrage : N°35 - Juin 2014 - Valoriser les espaces souterrains des métropoles : En enjeu d'avenir
Éditions :PDF

Les espaces souterrains de nos grandes villes n'ont pas jusqu'ici été inclus dans le droit de l'urbanisme, les textes qui les régissent sont d'ordre technique, leur usage a correspondu jusqu'à la fin du XIX°siècle au besoin d'assurer le passage des différents fluides : l'eau, le gaz, les réseaux d'égouts.

C'est le métro qui a donné le signal d'un changement : des hommes et des femmes devaient désormais passer sous terre de longues heures de leur vie. Mais qu'a-on fait pour humaniser ces lieux d'échange ? L'artiste n'a guère été invité si ce n'est à l'étranger dans les premiers temps du régime soviétique. Les seules interventions des artistes dans le métro parisien ont porté sur les bouches de métro en plein air. Seuls les publicitaires étaient admis le long des quais.

Des changements récents sont intervenus sans mettre en cause le droit de l'urbanisme : la densité forte de quartiers commerçants a obligé ceux-ci à utiliser le sous sol au même titre que les étages supérieurs pour présenter les marchandises à vendre. Les lieux centraux d'une ville chargée d'histoire sont d'une densité telle que la rue ne suffit plus pour le développement des activités, notamment culturelles, qui s'accompagnent d'un tourisme de masse. La Pyramide du Louvre et les espaces souterrains qui l'accompagnent avec la mise en valeur des fondations du château féodal, est un exemple réussi de tout ce qui peut être entrepris pour animer le sous-sol et en faire un lieu de vie au même titre que ce qui se passe à l'air libre. Le projet de rénovation du forum des Halles en sera un autre exemple.

Il est maintenant possible, en s'aidant d'exemples étrangers comme celui du Japon, de proposer une conception d'ensemble de ce qui se passe sous terre dans une grande ville en y réalisant un véritable plan d'urbanisme conjugué à celui qui existe déjà dans les parties visibles de la cité.

Ce numéro qui a fait appel à la fois à des urbanistes et d'abord ceux de l'Atelier d'Urbanisme de la Région Ile de France, mais  aussi à tous ceux qui ont à mettre en œuvre le changement, SNCF et RATP notamment, cherche à répondre aux questions que l'on doit se poser à cet égard.

Une chance s'exprime aujourd'hui, le programme du Grand paris Express avec ses nouvelles gares, sa volonté de relier ensemble des quartiers jusqu'ici isolés les uns des autres, de faciliter les déplacements en métro de personnes qui jusqu'ici avaient besoin de leur voiture pour se rendre au travail, peut constituer la base des réflexions à engager.

Je souhaite que notre revue ait apporté à tous ces acteurs, notamment par les références qu'elle fait à ce qui se passe à l'étranger, des matériaux qui les aident à conjuguer ensemble l'ensemble des règles à appliquer. L'artiste doit avoir désormais pleinement sa place dans les espaces souterrains, la musique bien sûr, c'est déjà souvent le cas, mais aussi les arts plastiques et pourquoi pas le théâtre ! Nos contemporains, souvent isolés dans la grande ville, ont besoin de lieux de vie. C'est vrai que le soleil est essentiel mais la nuit existe aussi et alors qu'on soit sous terre ou sur le sol, quelle différence !

Parution :
Extrait :

Sommaire

Editorial, François Leblond

Pourquoi un urbanisme souterrain ? Pierre Duffaut

Les dessous de la Métropole, un enjeu du Grand Paris, Jean-Pierre Palisse

les enjeux

Le projet national ville 10 D : promouvoir l’usage urbain du sous sol et lever les freins et obstacles à son usage

L’enjeu économique 

L’enjeu environnemental : Comment évaluer et optimiser l’efficience environnementale de l’urbanisme souterrain ?

Rendre le sous-sol vivable

Connaître et prévoir le sous-sol des métropoles

L’aménagement souterrain : un objet spécifique du droit ?

le sous-sol dans l’aménagement urbain

Le réseau de transport en sous-sol :

LIRE LA SUITE
  • Le projet de la « gare sensuelle » pour les gares du Grand Paris
  • Les nouvelles stations du métro parisien, RATP
  • L’ambivalence des choix architecturaux et des contraintes de sites, SNCF

La rénovation des espaces souterrains des Halles

La Défense et l’urbanisme

La problématique de la connaissance et de la représentation du sous-sol

les perspectives

L’espace souterrain  ou « la ville intérieure » : des exemples à travers le monde.

 

Le sous-sol, une dimension du projet urbain

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N°34 – Janvier 2014 – Gaz de schiste

Courier de la COFHUAT numéro 34 Gaz de Chiste

Le 10 avril 2013, la Cofhuat a organisé un débat sur les gaz de schistes en invitant simultanément un représentant de la société Total d’une part et de l’association France Nature Environnement d’autre part. Cette conférence a eu un grand succès, les échanges entre les deux orateurs et avec la salle ont été d’une bonne tenue, ce qui montre qu’on ne parle bien d’un sujet que lorsqu’on le possède.

Riche de cette expérience, notre confédération a pensé que la question pouvait être traitée de façon plus détaillée en y consacrant un numéro de notre revue qui élargisse le tour de table  à d’autres personnalités du monde de la science, de l’économie et du droit. Nous en avons fait la liste et  leur avons demandé s’ils acceptaient d’intervenir, ils ont répondu favorablement et nous les en remercions vivement.

Parution :
Extrait :

Editorial, François Leblond

Vue générale des risques naturels en France

CONNAISSANCE DU RISQUE

Retrait gonflement des argiles

Le risque sismique

Les risques terrestres : glissements de terrains, effondrement, chute de blocs

Le risque agricole

PREVENTION

La prévention des risques naturels et hydrauliques en France

Etat des investissements de prévention du risque d'inondation

Le coût de la prévention et son financement

Forêt et prévention : incendies, risques en montagne, dunes et littoral

La législation du risque, son évolution

GESTION DES CRISES

Des réseaux de distribution exposés aux aléas climatiques

Prévention géographique

Les politiques de gestion des inondation en Europe

ROLE DES REASSUREURS

LIRE LA SUITE

Le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles en France : un édifice cohérent et solide

Rôle des réassureurs publics et privés dans la gestion des risques non soumis au régime Cat Nat

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N°33 – Décembre 2013 – Très Haut Débit partout ?

Très Haut Débit
Éditions :PDF

La Cofhuat, association reconnue d’utilité publique, a, dans ses statuts, trois objets : le logement, l’urbanisme et l’aménagement du territoire, aucun d’entre eux ne peut être traité sans référence aux deux autres. Leur dénominateur commun c’est la recherche de l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens partout où ils habitent et ont leurs activités.

Les grands services publics doivent être à la disposition des populations quelque soit le lieu où elles se trouvent : en ville ou à la campagne, dans les grandes agglomérations ou dans les villes petites et moyennes, en plaine ou à la montagne, dans des régions en croissance comme dans celles en perte de vitesse. Cela est aujourd’hui le cas des services de base : eau, électricité….Il existe en revanche une lacune : la mise à disposition de tous des moyens de communication modernes est très inégalement répartie dans l’espace.

 

On constate que le besoin progresse partout très rapidement, notamment chez les jeunes générations. N’installer les techniques nouvelles que dans les lieux où le retour sur investissement sera rapide, ce serait accroître le fossé de la fracture numérique et ce serait un retour en arrière dans la volonté exprimée par tous les gouvernements successifs, d’aménagement du territoire. Ceux qui ne peuvent être raccordés ayant plus qu’avant l’impression d’être abandonnés. Leur intention de quitter les lieux qu’ils habitent n’en sera que plus grande, des hameaux entiers s’effondreront et les nouvelles techniques, au lieu d’être pour tous un nouvel instrument de communication, contribueront à la division de la France en deux.

 

Réparer cette injustice constitue un objectif ambitieux qui ne peut être atteint sans un effort financier de la part de l’Etat et des collectivités locales.

 

Les pouvoirs publics sont bien conscients de la responsabilité qui est la leur, les techniques évoluent très vite et leur permettent aujourd’hui de se fixer des objectifs de desserte plus ambitieux que ce n’était le cas au cours des dernières années. En revanche, ils prendront du retard s’ils ne sont pas aidés par tous ceux qui ont un rôle à jouer en la matière.

 

Pour faire connaître largement ces possibilités nouvelles, la Cofhuat donne dans ce numéro, la parole au responsable de l’action conduite par l’Etat en la matière, Monsieur Antoine Darodes, elle fait s’exprimer ceux qui ont pour mission de mettre à disposition des opérateurs des financements adaptés, les responsables de la Caisse des Dépôts et Consignations. Elle a demandé à l’opérateur historique : Orange, d’exposer les changements techniques intervenus au cours des dernières années qui permettent de répondre à la demande quelque soit le lieu où elle se situe. Des collectivités comme la Région Auvergne ont pris en la matière des initiatives, elles doivent faire école c’est pourquoi nous leur avons proposé de s’exprimer dans ce numéro.

 

Notre objectif avec ce document édité avant le congrès de l’Association de Maires de France, est de concourir utilement à la diffusion des bonnes pratiques et d’aider ainsi les pouvoirs publics, national ou locaux à répondre aux besoins des populations où qu’elles se trouvent, quelque soit leur profession, quelque soit leur âge. Cela exige de faire jouer la complémentarité au-delà de la concurrence des techniques. Tel est l’objectif que nous visons en apportant ainsi notre concours.

 

La Cofhuat a, dans le passé, contribué à la diffusion des usages que permettent ces nouvelles technologies. Ce numéro, s’il ne s’étend pas sur ce sujet, a aussi pour objet d’accélérer l’offre en la matière : en matière de santé, l’isolement des campagnes ne peut être combattu que si les médecins qui continuent à y exercer leur profession, sont en contact régulier avec les services hospitaliers qui permettent l’analyse à temps de certaines pathologies. En matière d’éducation, la disposition du très haut débit offre à l’enseignant une pédagogie renouvelée. La formation à distance est souvent  un instrument indispensable à celui ou celle qui   recherche un emploi. La culture profite aussi beaucoup de ces nouvelles formes de communication.

 

Ce numéro se présente ainsi comme un message d’espoir

 

Parution :
Extrait :

EDITO

Tribune d’Antoine DARODES, directeur de la Mission Très Haut Débit auprès de la Ministre déléguée à l’Economie numérique

Une convention nationale type pour encadrer et sécuriser les déploiements des réseaux ftth pour près de 57 % de la population

De Palaiseau, première ville 100% fibre aux villages numériques, Bruno Janet

Directeur des relations avec les collectivités locales Groupe ORANGE

 

Les réseaux d’initiatives publiques – RIP

Interview de René Souchon, président du Conseil régional

La fibre, au cœur de la stratégie d’Orange - par Yves Parfait, directeur du programme Fibre Orange

Très Haut Débit mobile : l’expérimentation Villages numériques d’Orange

Le Très Haut Débit répond aux nouveaux usages multimédia toujours plus consommateurs de débit et permet d’anticiper les usages à venir

 

LIRE LA SUITE

Opérateurs, collectivités, acteurs de l’immobilier : une étroite coopération, pour réussir le déploiement de la fibre

 

Palaiseau 100 % fibre

En pratique : Comment avoir la fibre ?

Des guides pratiques pour le raccordement des logements à la fibre optique

Grâce à l’Internet par Satellite de NordNet, le Haut-Débit est (enfin) disponible partout, pour tous !

Rompre avec la fracture numérique, objectif majeur pour l’agriculture

La Caisse des Dépôts, un acteur majeur du déploiement du très haut débit

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N°32 – Septembre 2013 – Au delà des règles : la réussite d’un projet d’urbanisme

Réussir un projet d'urbanisme

Les règles qui composent le droit de l’urbanisme sont aujourd’hui si nombreuses qu’elles laissent parfois désemparé celui qui a pour souci l’amélioration de la vie des populations, soit qu’il soit leur élu, soit qu’il participe à l’ensemble des réflexions locales par la voie associative. La crainte de l’erreur dans les procédures à mettre en œuvre pour la prise de décision est une source de paralysie. Entre l’annonce d’un projet et le moment où les nouveaux dispositifs se traduiront sur le terrain, il existe souvent beaucoup de temps, ce qui crée un climat d’incertitude propre à la diffusion dans la population, de nouvelles erronées. Il est possible d’aller plus vite à condition de progresser dans la méthode

La Cofhuat rassemble au sein de son Conseil la plupart des acteurs compétents en la matière, elle est de ce fait mieux à même que d’autres pour proposer des lignes de conduite qui combattent mieux ces faiblesses. Dans le passé, elle s’est penchée sur la question de la simplification du droit d’urbanisme. Bien vite, elle s’est rendue compte de la difficulté de la tâche. Changer la règle c’est  souvent la compliquer. Plutôt que d’aller trop avant dans cette direction, il importe de donner à ceux qui ont à appliquer les règles, des conseils venant de personnes compétentes en droit et disposant par la profession qu’ils exercent, d’une expérience de terrain. C’est à eux que ce numéro donne la parole.

Les bonnes pratiques vont bien au-delà du droit :

Les règles doivent être un moyen de progresser dans la recherche d’un développement durable, elles sont intrinsèquement liées aux objectifs que la collectivité se propose d’atteindre. Aussi rien de bon ne peut être fait sans une analyse préalable des changements de toutes natures qu’elles vont contribuer à promouvoir

il importe de respecter dans le temps certaines  étapes

Pour les élus concernés, exprimer d’emblée une volonté avec un calendrier préalable

Entendre toutes les parties prenantes et d’abord, le plus en amont possible, toutes les populations concernées

Rédiger des documents lisibles par le plus grand nombre permettant d’organiser utilement les débats

Certains principes sont essentiels

Le droit de l’urbanisme ne saurait se dissocier de l’analyse du tissu économique et de la situation financière des particuliers, des entreprises et de la collectivité

Le droit de l’urbanisme doit prendre en compte la personne humaine dans sa totalité, c’est pourquoi la place des élus mais aussi des organismes de toutes natures exerçant à l’intérieur ou à l’extérieur du périmètre concerné, est essentielle dans le déroulement de la procédure :

L’inventaire des grands objectifs d’intérêt général à respecter impose d’associer à temps tous ceux qui sont en charge de leur respect

L’élaboration d’un PLU doit avant tout être un moment de dialogue entre toutes les parties prenantes, c’est d’abord à cette condition que la règle de droit sera reconnue comme un moyen de progresser

Souhaitons que les propos qui vont suivre constituent un outil utile pour tous ceux qui se donnent sans compte en la matière

Parution :
Extrait :

AU-DELA DES REGLES :

LA REUSSITE D’UN PROJET D’URBANISME

 

SOMMAIRE

 

Editorial

Introduction – le vocabulaire des règles d’urbanisme

 

 

UNE APPLICATION JUDICIEUSE DES REGLES D’URBANISME

 

= la réalité du terrain

 

Malgré ses incessantes adaptations, la règle pourra-t-elle survivre à l’urbanisme de projet ?

L’évolution des prescriptions touchant servitudes et contraintes – l’aptitude à l’aménagement

 

= le point de vue du droit

L’incidence de l’évolution de la conception des règles sur le projet

La simplification des règles – un défi pour la sauvegarde du projet

 

= la règle au service du projet

 

LIRE LA SUITE

Des règles plus claires et plus simples – la réforme nécessaire des pratiques

Une utilisation judicieuse de la règle – une réflexion au bénéfice d’une nouvelle démarche

 

 

L’AMENAGEMENT D’UN TERRITOIRE AU-DELA DES SCHEMAS ET DES REGLES

 

= le vécu des actions d’aménagement

 

La Communauté de communes de la Vallée de CHAMONIX

De la bonne application de la Loi du Littoral en Région PACA

 

= la maîtrise de l’évolution des sites

 

Les Parcs Naturels Régionaux, entre contrat et règles – une gestion exemplaire

La protection des sites naturels et bâtis - la gestion dans la durée d’un patrimoine

LE PROJET D’ARCHITECTURE LIBERE DES CONTRAINTES ET NORMES

 

= le cheminement du projet à la rencontre des règles

 

La réalisation d’un programme immobilier – un long chemin semé d’embûches

La règle dans le sens du projet, au profit d’un nouveau concept – l’application au logement

 

= des situations qui échappent au règlement

 

Les exigences d’un aménagement touchant le bâti existant – la leçon de l’habitat réhabilité -

L’action de l’ANRU sur les quartiers anciens au bénéfice d’une vie sociale et de l’économie

 

= le rôle du conseil et de la pédagogie

 

Le Conseil en Architecture Urbanisme et Environnement – le vécu d’une expérience dans les Alpes-Maritimes

 

EN CONCLUSION

 

Les contradictions entre règles et logiques de développement – la règle mise au service de la conception et de la formulation du projet – des objectifs à introduire dans toute démarche d’aménagement – l’importance de la gouvernance et du rôle du praticien

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