Tome I – 70 ans d’initiatives 1947-2017

Couverture d’ouvrage : Tome I - 70 ans d'initiatives 1947-2017
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Chronologie de la législation, des institutions, des acteurs de l'aménagement, des événements de chaque époque.

La Cofhuat a été témoin de tout ce qui s'est passé au cours des soixante-dix ans dans les domaines du logement, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire en France et à l'étranger. Elle a approché des hommes exceptionnels sans lesquels les résultats obtenus n'auraient pas eu l'ampleur nécessaire. Ce livre leur rend hommage. Chacun a écrit une page de notre histoire et la chronologie des événements doit en tenir compte.

 

Tome II – Place aux initiatives

Couverture d’ouvrage : Tome II - Place aux initiatives
Parution :
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Extrait :

La Cofhuat a fêté ses 70 ans d’existence en début d’année 2018. À cette occasion, elle a publié un livre relatant les grandes initiatives prises pendant cette période pour reconstruire la France détruite par la guerre et répondre ensuite à la croissance urbaine qui a suivi. Un dernier chapitre du livre énumérait les sujets d’actualité qui devaient s’appuyer sur des actions de types nouveaux.
C’est ce chapitre que nous développons dans ce nouvel ouvrage.

Tome III – Développement Durable au quotidien – Régions, Départements, Communes

Développement durable
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Maison d’édition : COFHUAT
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Ce livre souligne le rôle majeur que les collectivités territoriales, régions, départements, communes et leurs intercommunalités jouent désormais dans le logement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et l’environnement. Leurs interventions en ces matières doivent s’appuyer sur tout ce qui nourrit la notion de services public. L’Etat déconcentré est là pour faire respecter les règles existants en ces matières et apporter son concours aux collectivités dans un dialogue sans cesse renouvelé.

Ce livre propose une pédagogie nouvelle, il s’inscrit dans la démarche actuelle, partagée, tout à la fois, par l’Etat et les collectivités territoriales, tendant à construire une nouvelle étape de décentralisation.

N°39 – Mars 2022 – Logement, une priorité nationale

Le logement, une priorité nationale

Logement

NOTRE CADRE DE VIE, LIEU D’INTERACTIONS MULTIPLES

Fidèle à ses origines et à sa vocation la Cofhuat s’attache à traiter des questions qui concernent principalement l’habitat, l’urbanisme, les aménagements publics,
les transports, l’environnement.
Considérés parfois comme affaires de spécialistes, ces thèmes concernent en réalité tous les citoyens, car ils touchent à un même élément fondamental de leur existence : leur cadre de vie.
Certes, chacun des acteurs qui y vit, qui y travaille ou qui y intervient a une vision de ce cadre de vie qui lui est spécifique, en fonction des rapports qu’il entretient avec lui.
L’habitant réagira par rapport à son ressenti global de l’ambiance de son environnement, l’urbaniste sera attentif à des notions de morphologie urbaine, de protection des lieux et s’exprimera au travers d’outils
dédiés à la programmation et à la mise en œuvre conforme à la réglementation, l’architecte se préoccupera de la qualité esthétique de son projet, de ses performances techniques et de sa meilleure inscription dans le site,
l’élu aura à cœur la satisfaction des habitants, qui sont également ses électeurs, et tâchera de prendre des décisions qui concilient l’intérêt général et la satisfaction de ses concitoyens.
Nous pourrions multiplier ces exemples d’acteurs concernés par un même cadre de vie : chacun d’eux en aura sa propre perception et en fonction de ses propres intérêts et de ses propres préoccupations interagira d’une manière qui lui sera particulière.
Voilà pourquoi il serait probablement vain et infructueux de vouloir décrire d’un seul trait de plume l’incroyable richesse provenant du foisonnement des
multiples interactions d’acteurs qui construisent le cadre de vie.
Afin d’éviter cet écueil notre revue a choisi une approche différente, qui consiste à donner une vision de certaines des questions qui concernent ce cadre de vie en se plaçant selon différents angles de vue, chacun pouvant être celui d’un type d’acteur différent.
Il en est résulté plusieurs articles, abordant chacun une thématique spécifique.
Gageons que pour le lecteur sa prise de connaissance de ces différents textes lui permettra de construire, par addition et juxtaposition des différents points de vue, une vision plus complète de ce qui constitue une problématique globale et de découvrir également les inévitables contradictions qui peuvent apparaître lorsque l’on essaye de vouloir traiter tous les problèmes rencontrés, lesquels souvent se télescopent. L’exigence de développement durable avec ses trois piliers nécessite, d’ailleurs de surmonter ces contradictions.
Il résulte de cette présentation des documents un inévitable sentiment de redondance pour certains des thèmes traités : c’est inévitable puisque même perçus sous différents angles, ces questions concernent en fait le même “bac à sable” dans lequel nous sommes tous assignés à nous agiter.
Mais parfois la répétition de l’évocation d’un même sujet, considéré sous différents aspects, peut conduire le lecteur à comprendre les complexités et les contradictions et peut l’amener à élaborer son propre point de vue.
C’est l’ambition qui nous a animés lors de la rédaction de cette revue consacrée au logement dans son environnement.
La richesse, le nombre et la diversité des thèmes qui interagissent pour constituer notre cadre de vie sont telles que l’exercice auquel nous nous sommes livrés est nécessairement très incomplet.
Espérons que cette lecture donnera le goût à nos lecteurs d’écrire les pages qui manquent…

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Le logement, une priorité nationale

N°38 – Janvier 2017 – Maintien des personnes agées à domicile : cause nationale

Maintien des personnes agées à domicile : cause nationale

personnes agées

Maintenir à domicile, aussi longtemps que possible, les personnes âgées est une cause nationale. L’évolution de la démographie française l’impose pour l’avenir. La question se pose pour  toutes les catégories de population et de nombreuses institutions se consacrent aujourd’hui avec succès à cette tâche en s’appuyant sur le dévouement de ceux et celles qui se rendent dans les domiciles.

Bien sûr, cela concerne d’abord le logement, il doit être adapté à la fragilité qui atteint progressivement les plus âgés d’entre nous. Des efforts sont nécessaires pour l’adapter, des aides y sont consacrées et nous le rappelons par quelques exemples apportés par l’Union Sociale pour l’Habitat.

Mais la question fondamentale est médicale. Le besoin de médecin s’accroit avec l’âge et dépasse les moyens de la médecine de ville. L’hospitalisation ne serait pas toujours nécessaire si chacun pouvait être suivi régulièrement à domicile. Il importe de mettre en œuvre des techniques qui pallient une c carence qui sera de plus en plus aigüe.

La Cofhuat a été mise en relation par son administrateur, Orange, avec la Société Humanis, gestionnaire de caisses de retraite, qui a engagé une action vigoureuse à cet égard dans la Maison des Magnolias dans l’Essonne avec le concours de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, en s’appuyant sur les progrès techniques proposés par Orange.

Nous nous sommes rendus sur place et avons constaté combien une équipe, directoriale, médicale et paramédicale, animée de principes humanistes et désireuse de n’hospitaliser que ceux qui en ont besoin, pouvait obtenir de résultats, en s’appuyant sur des moyens nouveaux de communication, comme ceux que met en œuvre  Orange.

Nous avons proposé à tous les partenaires concernés, de réaliser un numéro de notre revue sur ce thème. Nous souhaitons ainsi contribuer  à répandre des pratiques qui s’appuient sur les moyens techniques désormais disponibles mais qui ne sont valables que s’ils sont constamment épaulés par une volonté de toutes les parties prenantes, de venir en aide aux plus faibles, physiquement, d’entre nous : des personnes âgées attachées à leur domicile, qui n’auraient pas leur place à l’hôpital s’ils étaient suivis à distance. Ce qui vaut pour les particuliers chez eux, l’est également pour ceux qui vivent en maison de retraite

La Cofhuat remercie vivement ceux qui nous ont accueillis et dont la démarche nous a paru exemplaire.

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Maintien des personnes agées à domicile : cause nationale

N°25 – Octobre 2010 – Télécentres et mobilités numérique

Télécentres et mobilités numérique

Télécentres et mobilité numérique

La Cofhuat, dans des numéros antérieurs, a déjà eu l'occasion d'évoquer le rôle des nouvelles techniques d'information et de communication dans l'aménagement du territoire, insistant sur le fait,que, désormais, quelque soit le lieu oû l'on se trouve, on n'est plus seul: le médecin de campagne peut consulter utilement des confrères, l'instituteur entretenir ses élèves de sujets qu'ils ne trouvent pas dans leurs livres scolaires, l'industriel se tenir au courant des progrès de la concurrence française ou étrangère, le déplacement physique n'est plus autant nécessaire qu'auparavant.

C'est dans un tel contexte rénové que la notion de télécentre a pu progressivement émerger, elle est le résultat d'une double démarche: la volonté d'une part d'économiser des déplacements de salariés et d'autre part d'adapter le management de l'entreprise pour tirer le parti maximum des techniques nouvelles.

Beaucoup de salariés, soumis à des déplacements longs pour rejoindre leur entreprise, aimeraient accomplir une partie au moins des missions qui leur sont confiées, plus près de leur domicile. Les responsables d'entreprises de leur côté, sont désormais nombreux à pratiquer des techniques de changement continu qui remettent en cause beaucoup de fonctions et rendent la présence physique de chacun des agents moins nécessaire.

La notion de télécentre concilie le désir des salariés d'économiser de la fatigue sans pour autant se sentir isolés comme le sont ceux qui pratiquent le télétravail à domicile et la réflexion qui se développe dans certaines grandes entreprises pour parvenir à des économies de moyens et à une valorisation des tâches. Le rassemblement de salariés provenant de plusieurs sociétés en un lieu unique, ne peut se réaliser que si les élus locaux concernés participent activement à la réflexion. Le télécentre ne peut naître dans un désert culturel.

Je remercie tous ceux qui ont conçu ce numéro. Notre objectif est de présenter ce qui se fait déjà pour donner des idées à ceux qui, intuitivement, conçoivent l'intérêt d'une telle démarche mais qui reculent faute d'information. Jusqu'ici, le Courrier de la Cofhuat était adressé aux maires des communes de plus de 5000 habitants, nous nous efforçons d'abaisser ce seuil à 2000 pour faciliter la diffusion des bonnes pratiques sur l'ensemble du territoire.Le groupe de travail que nous avons constitué sera à la disposition de tous ceux qui voudront s'engager dans la démarche pour les aider à finaliser leur projet.

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Extrait :

TRIBUNE
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique

Agenda numérique pour l’Europe
Neelie KROES

TELETRAVAIL ET NOUVEAUX MODELES DE TELECENTRES EN RESEAU

Témoignages de Pierre DARTOUT, Délégué,  DATAR

Ville Durable au cœur des priorités stratégiques

Actipole21 : Villes et entreprises s’allient pour innover socialement  

Télétravail et bilan carbone : reflet de nos craintes et de notre difficulté à penser autrement ?

Les télécentres peuvent contribuer activement à la performance et à la compétitivité

Advancity, le pôle de compétitivité de la Ville Durable

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BENEFICE DU TRAVAIL EN TELECENTRES : POURQUOI LES ENTREPRISES ET ADMINISTRATIONS SE SONT ENGAGEES

Télétravail, une affaire d’équilibre… et d’intérêts réciproques

Une expérimentation du Télétravail à grande échelle pour Atos Origin France

Schneider Electric, acteur engagé pour le développement des télécentres et promoteur de l’efficacité énergétique

Le télétravail et bien plus …
ORCOM

Télécentre : avantages et inconvénients pour les salariés

DEFIS TECHNOLOGIQUES : ILS SONT PRETS

Pôle de compétitivité et Télécentres

Comment réserver et gérer les espaces de travail avec les services associés  

Travail, Ville, Territoires, Télétravail et Télécentres

ACTEURS DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : TELECENTRES EN MARCHE

Introduction

Un télécentre en zone périurbaine : exemple de Forges-les-Bains

TEN4ALSACE

Le  Conseil général du Finistère innove et ouvre la voie au télétravail

Les télécentres au service du développement rural

Télécentre Sokrate

Témoignage de Philippe Laurent, Maire de la Ville de Sceaux 

Le télécentre du pays de Murat, un outil au service du développement local

AU DELA DE NOS FRONTIERES  

CISCO relève les défis de la ville durable et connectée. L’exemple des Smart Work Centers d'Amsterdam
Aux Etats-Unis,  le General Services Administration (GSA) est à l’avant-garde des initiatives sur le Télétravail.

De nouvelles solutions pour le télétravail en Finlande

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N°26 – Décembre 2010 – Un logement pour tous ?

Logement pour tous ?

Le doublement en moins de dix ans du prix du mètre carré dans les grandes agglomérations françaises inquiète à juste titre nos concitoyens. Si l’INSEE démontre que globalement, le poids du logement dans le budget des ménages n’a pas connu de dérapage sensible sur cette période, il n’en révèle pas moins des tensions préoccupantes chez les primo-accédants et les ménages modestes.

Cette difficulté des jeunes à entrer sur le marché du logement et des plus modestes à y tenir leur place a été soulignée par la Président de la République dans son discours de Vandœuvre-lès-Nancy, le 11 décembre 2007 : « Depuis les années soixante-dix, le logement représentait 15 % des dépenses de consommation des ménages. Aujourd'hui, le poids des dépenses consacrées au logement atteint les sommets enregistrés pendant la dépression des années trente. C'est en moyenne un quart de leur budget que les Français lui consacrent. »

Dans un marché en tension, les améliorations qualitatives imposées par la loi au nom de la sécurité des ascenseurs, de la maîtrise des consommations énergétiques ou de l’accessibilité aux handicapés, posent elles-mêmes question. Est-il légitime d’imposer des contraintes supplémentaires qui renchérissent sensiblement le coût du logement quand celui-ci est déjà trop cher ? Un logement accessible aux handicapés sera-t-il aussi adapté à un ménage valide ?

Fidèle aux intuitions de ses pères fondateurs, la COFHUAT se devait de se saisir à nouveau de cette question. Elle a choisi de le faire à sa façon, en mettant en valeur ceux qui, parfois humblement et dans la discrétion, imaginent des solutions concrètes aux grands problèmes du moment. Architectes, bailleurs sociaux et privés, responsables politiques et administratifs, designers, techniciens, ont été appelés à faire le point des difficultés et à présenter leurs solutions innovantes. Nous sommes heureux que Monsieur Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au logement, ait accepté d’ouvrir ce numéro en y confiant les orientations du gouvernement en la matière.

Notre réflexion porte en filigrane la question du produit logement lui-même : à quoi devra-t-il ressembler demain pour répondre aux attentes profondes des habitants, qui ne sont pas forcément celles de leurs aînés ? Ce numéro ne prétend pas fournir la réponse. Celle-ci s’écrit tous les jours.

La COFHUAT se veut ainsi fidèle à sa vocation : être le lieu où viennent au grand jour les bonnes initiatives. Notre espoir est que ce numéro contribuera à sa mesure à aider le législateur et les pouvoirs publics à améliorer la cadre règlementaire dans un sens réaliste, dans l’intérêt de nos concitoyens.

Parution :
Extrait :
Tribune de Benoist Apparu, secrétaire d’Etat chargé du logement et de l’urbanisme

Jean-Claude Driant : « L’accroissement de l’effort financier des ménages : une approche statistique »

La qualité, oui, mais à quel prix ?

Catherine Carpentier et Emmanuelle Colboc : « Construire des logements en 2010 »
David Molho : « La construction durable et la rénovation thermique : un impératif et une formidable chance de rendre les logements plus accessibles »
Bertrand Delcambre et Patrick Elias : Quelle qualité pour les logements
Christine Demesse : « L’innovation : un remède à la crise du logement ?... »

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Le foncier, un élément de poids du budget logement

Bernard Aubert : « Récupération des friches urbaines au profit du logement »
Thierry Bogaert: « Le bonheur par la normalisation ? »
Jean-Pierre Comte : « Le logement social en usufruit locatif temporaire »

Des parcours résidentiels plus fluides ?
Grand témoin : Marie-Noëlle Lienemann
Pierre Quercy : « Des politiques du logement au service des parcours et de la sécurité résidentiels »
Jean-Michel Bélorgey : « Vous avez dit « Droit au logement ? »
Yves Egal : « Quelques leçons sur une comparaison européenne du logement social »
Stéphane Dambrine : «Logement social : la mixité en question »
Postface de Michel Rostagnat
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N°27 – Juin 2011 – Pôles de compétitivité, grappes d’entreprises, technopoles

Pôles de compétitiité

La Cofhuat considère les pôles de compétitivité comme un des éléments essentiels de la politique d’aménagement du territoire, c’est pour cette raison qu’elle y consacre un numéro de sa revue.

Lorsque j’étais préfet de région, je déplorais le fossé existant entre des entreprises disposant d’un savoir faire, souvent, de haut niveau, et les milieux universitaires et de la recherche existant dans la même région, dont les travaux auraient pu se compléter utilement.

Le mérite de la création des pôles de compétitivité est d’avoir facilité, en bien des endroits et dans bien des domaines, ce rapprochement. C’est pourquoi, il m’a paru utile de décrire leur démarche et de faire connaître ces nouvelles méthodes de travail à tous ceux qui ne sont pas encore entrés dans ce dispositif.

 

La participation des entreprises à des pôles ne concerne pas seulement celles qui sont géographiquement rassemblées en un même lieu, mais aussi des établissements souvent isolés et dont ce dispositif constitue un élément essentiel pour se tourner vers l’extérieur. Préserver leur avenir constitue un objectif majeur d’aménagement du territoire qui intéresse toutes les autorités publiques quelque soit le niveau.

 

Les élus doivent savoir si une entreprise présente dans le territoire qu’ils administrent, est ou non, membre d’un pôle. Si c’est le cas, ils devront s’intégrer au dispositif public prévu dans le cadre de ce pôle, engager le dialogue avec elles sur des sujets fondamentaux comme les transports, le logement, l’enseignement, la culture… et si ce n’est pas le cas, cette méthode de travail pourra, elle aussi, appliquée. C’est une question qui concerne aussi bien le monde rural que les territoires situés en politique de la ville. Le pôle sera dans les deux cas, un aiguillon pour tous ceux qui souhaitent contribuer à la pérennité d’entreprises situées sur le territoire qu’ils administrent. Cette communication n’est pas toujours faite aujourd’hui et les élus concernés ne sont pas assez sollicités à cet égard.

 

Nous formons le vœu que soient mieux diffusés les renseignements contenus dans les banques de données existantes concernant les pôles, pour faciliter une prise de conscience des enjeux. Pour éviter, le plus possible,des délocalisations d’entreprises existant dans des petites villes qui déséquilibrent gravement le marché de l’emploi, il importe de tout mettre en œuvre pour rompre un isolement qui ne favorise pas le progrès, la problématique des pôles est , à cet égard, essentielle.

Parution :

N°28 – Janvier 2012 – Préserver la biodiversité, Un enjeux National

Préserver la biodiversité : un enjeu national

Le Courrier de la Cofhuat a cette année dix ans d’existence. Lors que nous nous sommes engagés dans ce mode de communication, notre objectif était de mieux faire connaître les travaux de nos groupes de travail sur les sujets essentiels d’actualité. Nous avons, depuis, progressé, nous avons élargi la diffusion et veillé à ce que chaque numéro soit organisé plus qu’au départ, autour d’un thème. Nous avons pu ainsi couvrir, trimestre après trimestre, de façon satisfaisante, nous le pensons, le spectre des activités de la Cofhuat.

Dix ans d’expérience permettent aussi de jeter un regard sur ce qu’il y a lieu d’améliorer. Nous pensons qu’il manque à la revue, des informations sur les initiatives prises par nos adhérents. Nous leur proposons de les faire désormais connaître aux publics variés que nous rencontrons lors de nos conférences ainsi qu’à ceux qui sont en relation avec nous. Le présent numéro s’engage dans cette direction. Nous réfléchissons aussi à la manière d’atteindre des personnes qui ne figurent pas aujourd’hui dans la liste de diffusion et qui profiteraient utilement des informations que contient la publication. Nous pensons notamment aux salariés des organisations adhérentes à qui ne parviennent probablement pas ces textes.

J’en viens au sujet d’aujourd’hui : l’attitude des opérateurs d’infrastructures face au problème de la biodiversité qui nous a été proposé par notre adhérent, l’Association Professionnelle Autoroutes et Ouvrages Routiers, et auquel se sont joints d’autres opérateurs d’infrastructures comme EDF ou le Port du Havre, ainsi que la Caisse des Dépôts et Consignations avec sa filiale CDC Biodiversité.

La construction et l’entretien des grandes infrastructures imposent des devoirs à ceux qui en ont la responsabilité. Quand un maître d’ouvrage projette un équipement nouveau, il se doit de respecter la loi dans toutes ses composantes, c’est le cas depuis toujours de l’archéologie, c’est aussi celui du respect des équilibres de la nature. Le sujet a fait l’objet d’une attention spéciale lors du Grenelle de l’Environnement mais les maîtres d’ouvrages n’avaient pas attendu ces textes pour veiller au respect de la biodiversité lors des travaux de construction ou ceux d’amélioration.

Je remercie vivement les auteurs des articles que nous publions aujourd’hui. Ils nous montrent la diversité des sujets qui doivent être abordés et le soin qui est mis par des hommes et des femmes passionnés dans la réalisation des programmes votés par les Conseils d’Administration de chaque entreprise.

Parution :
Extrait :

La biodiversité, un atout vital pour l’Europe, Anne-Marie Chavanon, Présidente de la Commission du développement territorial durable du Conseil de l’Europe

Tribune : Jean Mesqui, Délégué Général de l’ASFA

Introduction sur les actions en faveur de la de la préservation de la biodiversité sur le réseau de Vinci Autoroute : Pierre Coppey, Président de Vinci Autoroute

Démarche ASF de requalification en faveur de la biodiversité

Cédric Heurtebise, Responsable biodiversité, Asf / Vinci Autoroute

ASF / Vinci Autoroute, Direction de la Construction et de la Maintenance de l’Infrastructure

La protection du pique-prune : un travail sur 20 années avec de nombreux partenariats

La mise en valeur d’un vieil étang de Sologne présent dans les emprises de Cofiroute

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Thierry Charlemagne, Chef de Projet Aménagement et Environnement, Direction de la Construction / Cofiroute

ESCOTA et la biodiversité : une préoccupation ancienne renforcée jour après jour

Samuel Maurice, Responsable Juridique Projets d'Infrastructures, Escota 

Introduction sur les actions du groupe APRR pour la sauvegarde de la biodiversité

Jean Charles Dupin, Directeur des Grands Investissement et du Développement /APRR

La biodiversité dans l’environnement des routes et autoroutes

Autoroutes et production d’une biospatialité en France : de l’A39 à l’A406 des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône/APRR

Jean-François Langumier, Délégué Prospective et Développement des Territoires, APRR

Jean-Philippe Ehrhardt, Directeur de la Construction et des Grands Investissements, APRR

Isabelle Lacharme, Responsable environnement à la Direction de la Construction, APRR

Grandes infrastructures linéaires de transport et petite faune : le projet COPAFAUNE

Jérôme Prunier - Ecosphère / Université Claude Bernard Lyon 1

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N°29 – Mars 2012 – Le Grand Paris de Demain

Grand Paris de demain

Si la population de la région d’Ile de France n’a cru qu’à un rythme modéré au cours des 20 dernières années, le rôle de Paris dans le monde s’est, dans le même temps, profondément accru. Il existe aujourd’hui un décalage entre cette ambition nouvelle portée par les acteurs de la vie économique du monde et un mode de gouvernance locale hérité du passé. Dans le domaine du transport public de voyageurs, les lignes de banlieue de la SNCF ont été dessinées en leur temps pour desservir des petites villes situées autour de Paris, les RER ont accompagné la naissance des villes nouvelles, le réseau métropolitain a peu évolué, beaucoup des nouveaux centres de décision souffrent de faiblesses faute de desserte : mauvaise liaison avec les aéroports par exemple.  Les usines  étaient dans l’ensemble bien desservies par le réseau, elles ont pour beaucoup disparu, les  emplois qui leur ont été substitués, l’ont été le plus souvent en d’autres lieux,  développant l’usage de l’automobile sur une voirie qui n’avait pas été conçue dans ce but

Les classes les plus modestes de la population trouvaient à se loger en ville, elles se sont progressivement regroupées dans des logements collectifs plus confortables mais souvent très mal desservis et vieillissant mal. Le mouvement de décohabitation a accru les besoins. Au total, aujourd’hui, pour faire face à la pénurie de logements, il faut accroître de façon massive l’effort de construction, notamment dans les endroits qui seront bien desservis par les transports en commun programmés.

Les instantes compétentes étaient bien sûr sensibles à ce constat mais étaient freinées dans leurs efforts par la  rigidité des structures territoriales.

C’est le premier mérite de la démarche du Grand Paris d’avoir suscité un rassemblement d’acteurs jusque là dispersés, d’abord autour d’un projet de transport ferroviaire radicalement nouveau dans ses finalités, ensuite par le vote d’une loi qui favorise, avec les contrats de développement territorial, un changement de rythme dans la construction de logements aux endroits les mieux desservis en transports, enfin par une regard  prospectif, confié à quelques grands cabinets d’architecture et d’urbanisme, sur le Grand Paris de demain, qui a eu le mérite d’élargir les horizons de tous les décideurs.

Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs ont intégré ces données nouvelles et ont l’intention d’occuper à plein la place qui leur est réservée. Ce numéro de notre revue leur permet d’exprimer ce qu’ils considèrent chacun comme essentiel, il prend donc sa place dans les efforts faits pour tirer le meilleur parti des moyens nouveaux.

La question du logement constitue la partie la plus difficile, le changement de rythme considéré comme nécessaire par la loi, impose des initiatives qui ne sous-estiment pas l’attachement des populations à la qualité du cadre de vie, notamment en termes de densité, qui identifient les obstacles juridiques et financiers et qui associent toutes les parties prenantes dans une démarche cohérente. La Cofhuat leur apporte son soutien

La Population d’Ile de France a, lors du débat public auquel elle a participé massivement, émis des craintes sur le respect des délais. Les prises de position qui vont suivre dans ce numéro sont de nature à la rassurer. Elle continuera sûrement à se manifester lors des consultations prévues à chaque étape des projets. Il faudra l’écouter sans perdre de vue l’objectif majeur : donner à Paris les moyens de conforter son rôle de «  ville monde ». Cela exigera, de la part de tous, du courage et une détermination sans faille.

Parution :
Extrait :

EDITORIAL

François LEBLOND, préfet, président de la COFHUAT

 

Grand Paris : faire face aux défis du XXIème siècle

TRIBUNE de Maurice LEROY, Ministre de la Ville, chargé du Grand Paris

La Mise en œuvre du Grand Paris

Daniel Canepa, Préfet de la région d'Île-de-France, préfet de Paris

 

L’accroissement du rythme de construction de logements, une priorité du Grand Paris

Jean-Paul HUCHON, Président du Conseil régional d’Ile de France

 

DOUZE CLEFS DE LECTURE POUR COMPRENDRE LE GRAND PARIS

Bertrand Lemoine, Directeur général de l’Atelier International du Grand Paris

 

INSTRUMENTS DU GRAND PARIS

 

LE NOUVEAU RESEAU DE TRANSPORT

André Santini, Président du Conseil de surveillance, Société du Grand Paris

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Exigence et concertation pour faire avancer le Grand Paris Express

Etienne Guyot, Président du Directoire, Société du Grand Paris

 

Des gares au service des voyageurs et de la ville  Entretien avec Valérie Vernet, architecte, responsable de l’Unité Gares de la Société du Grand Paris

 

  • Urbanisation souterraine : AFTES
  • GARES ET DEVELOPPEMENT DURABLE PAR VEOLIA ENVIRONNEMENT 
  • LES CONTRATS DE DEVELOPPEMENT TERRITOIRIAL

Les contrats de développement territorial, nouvel outil de construction du Grand Paris

Jean-Claude RUYSSCHAERT, Directeur Régional, DRIEA IF

 

Présentation juridique du CDT

Maître Renaud Gourves

 

CDT PLAINE COMMUNE

 

LES QUESTIONS ECONOMIQUES AU COUER DU SUJET

 

Favoriser l’accès au logement pour faciliter l’accès à l’emploi

Roger Thune Directeur Logement, MEDEF

 

ARTICLE CCIP

Paris Saclay : cluster scientifique et technologique de rang mondial

Pierre VELTZ, Président-Directeur général, Paris – Saclay

 

 

BONNE GOUVERNANCE

 

Le post-débat du Grand Paris Express

Philippe DESLANDES

 

La concertation des parties prenantes, Didier SERRAT,   Rivoli Consulting

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